Sexe, virginité, mariage,tromperie...
*sexe, virginité, mariage, tromperie,adultère...
*avarice, voracité, adoration de l'argent, arnaque, inconduite automobile, cours particuliers, impérialisme des maths...
Et en rapport avec :
*"tawhid", "chirk", "ihsen"
Notre étude se veut une initiation à "changer ce qui est en soi" تغببر ما بالنفس
Le patient arabo-musulman et la thérapie de l'automédiction
( le patient d'Arabislamia)
*Cette étude est de 20 pages. Elle sera donc publiée en épisodes.
1er épisode:
L’essence,
disent les philosophes, précède l’existence. Si c’était pour rendre justice à
Dieu et à l’idée même de création, qui suppose un certain déterminisme
transcendant toute prérogative essentiellement humaine (facultés de vouloir, de
décider, de choisir), nous n’en aurions pas à redire, car « l’homme,
plutôt est clairvoyance pour lui-même. »(1) Si, par contre, cela était
une façon de dire, par exemple, qu’aspirer à un existentialisme musulman serait
peine perdue, l’affirmation, malgré son intonation très autoritaire, arborerait un goût d’inachevé.
Et il serait
légitime de tenter de démontrer que, tout en demeurant incorruptiblement
musulman /croyant/pratiquant, le musulman aurait intérêt à composer avec la
donne existentialiste, comme il devrait d’ailleurs le faire vis-à-vis de
l’empirisme, du rationalisme, du pragmatisme et de toute autre méthode
d’explication de la vie, dans une synergie que l’islam , contre vents et marées
(endogènes !), semble bien favoriser.
Nous serions
donc amenés à mettre à nu certains mécanismes qui, parce que depuis longtemps
enracinés dans la façon du musulman de percevoir la réalité, dérangent le cours de la vie au point de faire
croire qu’il n’a pas d’existence propre à lui (c'est-à-dire qu’il ne connaît
guère le bonheur, en quelque sorte), ou que se faire une existence n’est tout
simplement pas faisable, ou qu’il ne vaut vraiment pas la peine même d’y penser,
ou tout vaguement que ceci est contre l’islam, bien que tout le monde sache (et
c’est une leçon apprise par cœur !)que la dialectique déterminisme/libre
arbitre a toujours été un facteur déterminant dans le modelage de son propre comportement
par le musulman ; puisqu’il s’agit d’une dialectique située sous
l’ombrelle de la transcendance providentielle, donc aucunement rebelle.
Alors il serait
judicieux de se demander si, dans le cas où la dysfonction n’est pas inhérente
à la structure de l’islam (et on suppose qu’elle ne l’est pas) mais indubitablement
à des facteurs extra-religieux, il ne serait
pas nécessaire d’attribuer à un probable
existentialisme musulman une fonction bien particulière, adéquate au besoin que
la dysfonction aurait engendré. ( à suivre)